

A travers son personnage central prénommé Mona, TOSCANE interroge l’interaction fluide entre l’individu et son environnement et comment l’identité se construit dans cet échange constant. Le prénom Mona découle de la fusion de deux termes japonais. D’une part « 皆 » (mina), qui signifie « tous, tout le monde », et d’autre part «女 » (onna) qui signifie « femme ». Ainsi, Mona est l’incarnation de toutes les femmes : c’est aussi bien la noble Mona Lisa que la Nana de Zola.
DESSINS
TOSCANE fait également vivre ses œuvres sur des petits formats évoquant les miniatures japonaises. Chaque pièce est unique.


























La technique artistique de TOSCANE
TOSCANE est inséparable de ses carnets de croquis, qu’elle remplit sans cesse de dessins. Inspirée par ses voyages et son quotidien, elle explore de nombreux motifs symboliques, trouvant de l’inspiration dans chaque aspect de sa vie. Avant de commencer une toile, elle réalise une esquisse, qu’elle transpose ensuite sur la toile après avoir préparé un fond volontairement lisse où le grain s’efface pour laisser place à cet uni de peinture. Son travail se distingue par une minutie extrême, fruit des techniques qu’elle a apprises auprès de ses maîtres d’art à Tokyo.
Symbolique et poétique du travail de TOSCANE
Mona est représentée avec une chevelure en harmonie avec la couleur du fond de chaque toile, devenant ainsi à la fois un miroir et une métaphore de la féminité universelle. À travers elle, TOSCANE met en lumière la beauté de la transformation réciproque : l’individu influence son milieu tout en étant transformé par celui-ci.
Un autre symbole clé de son travail est l'animal blanc qui accompagne Mona. Symbole de pureté, d'innocence et de spiritualité, il est un guide, un guérisseur protégeant Mona. Sur le manteau de cet animal, des caractères japonais ou des motifs symboliques sont soigneusement tracés. Ils évoquent des fragments de sagesse ancestrale, ancrant les œuvres de TOSCANE dans un dialogue entre tradition et modernité. Ces symboles rappellent l’enseignement des maîtres japonais qu’elle a côtoyés, tout comme les hiéroglyphes égyptiens qui peuplent ses souvenirs d’enfance.


